Accouchement, une traversée spirituelle (L')

Les auteurs, l’un prêtre, l’autre mère de famille ont travaillé et cherché ensemble pendant deux ans pour nous montrer la beauté de l’accouchement et sa place unique dans le plan de Salut de Dieu, tout en donnant des pistes concrètes pour le vivre dans cette perspective. Leurs entretiens montrent que l’accouchement, temps fort de la vie d’une femme, l’est à la fois par sa dimension humaine, charnelle, et par sa dimension spirituelle. Acte universel par excellence, puisque tous nous sommes nés d’une femme, et souvent vécu comme une expérience physique et morale absolument sans équivalent, il a une force spirituelle à la hauteur de son intensité humaine. C’est ce qui explique sa place discrète mais omniprésente dans les textes bibliques. L’accouchement en tant que tel se révèle être finalement une « théologie », c’est-à-dire un acte par lequel Dieu se révèle au monde, et lui donne son Salut. POINTS FORTS - Une approche originale sur un sujet peu abordé : l’accouchement. - Un livre à deux voix qui se complètent : une femme mariée, mère de plusieurs enfants et un homme célibataire, prêtre et théologien. - Des pistes pour découvrir ou approfondir la spiritualité de l’accouchement. LES AUTEURS Mariée et mère de cinq enfants, Marguerite de Monicault cherche à vivre sa foi à travers ses passions : histoire, enseignement et éducation, arts. Après un master de recherche en histoire médiévale et plusieurs expériences d’enseignement, elle s’est consacrée à l’éducation de ses enfants. Son expérience de mère et son amour de la recherche l’ont poussée à approfondir le thème de l’accouchement pour mettre en lumière sa dimension spirituelle. Entré au séminaire après un master de recherche en neurobiologie (Lyon), le père Thomas Meilac a été formé à l’Institut d’Études Théologiques des Pères Jésuites de Bruxelles, avant d’effectuer une licence canonique en écritures saintes à l’Institut Biblique Pontifical de Rome. Il enseigne actuellement l’exégèse et l’hébreux au séminaire Saint-Luc d’Aix-en-Provence, en parallèle de sa charge de délégué diocésain pour les jeunes et les vocations. Son intérêt pour le vivant nourrit sa recherche sur les liens entre le corps et la foi.Marguerite De Monicault,